Autour du travail d’estampe de trois nouveaux artistes de la galerie :
Je ne me souviens plus de la première gravure que j’ai vue. J’ai tout de suite trouvé ça » beau « . C’est à l’Ecole des Beaux Arts que j’ai commencé à apprendre; je savais que j’aimerais la dimension technique, manuelle, artisanale de cet art:poser le vernis, mouiller le papier, même l’impression, passer du temps à couvrir, découvrir, encrer, essuyer… J’aime l’étirement du temps qui s’opère en gravure, la lenteur, et ce qui ne se contrôle pas toujours pendant les morsures de l’acide. La surprise au moment de l’impression, découvrir les petits accidents de la plaque, « enregistrés » sur le papier, la qualité du trait, fin, tremblant… c’est si subtil. (Laureen Topalian) www.laureen-topalian.com
En terme d’image, mon médium est la gravure sur bois, la gravure faisant appel au miroir, au fait d’inverser la lecture, le bois laissant la possibilité du repentir pour structurer le propos.Dans « l’Annonciation », au delà du thème lui-même, la problématique de la perspective m’intéressait dans sa mise en œuvre bidimensionnelle. (Thomas Périno)
Dessiner. Caresser. Griffer. Mordre, ou plus exactement faire mordre.
Noircir, essuyer, regarder.
L’œil est là, elle aussi, assise.
Elles aussi, côte à côte.
Mais elle, elle me regarde.
Mais qui est-elle ? Moi ? Ou suis-je plutôt son double, sa réserve.
Celle qui est apparue par une morsure lente, telle une trace indélébile de son autre conscience, de son ailleurs(Delphine Grenier)
L’Art à la Page propose un travail itinérant autour de l’estampe et des exposititions à la carte. Nous consulter.