Sacha Poliakova compose – textes et images subtilement accordés – un « je me souviens » infiniment tendre, pudique, poétique et juste, de son enfance encore proche en Russie. Des éclats de mémoire sur une succession de doubles pages comme un kaléidoscope qui touche au cœur. » Le travail de Sacha Poliakova me paraît mélanger avec une étonnante intensité des fragments d’une mémoire « collective » et d’une mémoire « personnelle », par une restitution où le fragile et le fort du dessin, le froid et le chaud des couleurs se côtoient sans cesse. Fragilité des êtres, hasards des destinées, poésie des espaces ouverts » (M.T.Devèze).
On creuse un trou dans la terre
On y met des fleurs, des papiers, des perles;
on recrouvre avec un morceau de verre coloré d’une bouteille de bière,
et on referme avec de la terre.
Ca s’appelle un secret.
Diplômée des Arts Décoratif, Sacha Poliakova a publié son premier livre en 2003 (« Quand j’étais loup »). Ont suivi rapidement une quinzaine de livres chez des éditeurs jeunesse.
En 2007 : » Dame Sei Shönagon et le Samouraï « (Seuil jeunesse), « La petite clef d’or ou Bouratino » (Gautier Languereau), « Moussorgski, les tableaux d’une exposition »(Gallimard Jeunesse). En 2008 un album tout carton pour les plus petits : « En attendant le printemps » (Thierry Magnier).
Parallèlement à ses projets d’écriture et d’illustration, Sacha Poliakova poursuit des recherches plastiques en peinture et gravure.