Kotimi est née au Japon, à Tokyo. Elle vit et travaille en France à Paris.
Après avoir été sélectionnée et avoir reçu le prix d’excellence au concours d’illustrations de la Foire de Bologne 2016, ses premiers albums paraissent au Japon puis sont publiés en France par les éditions Rue du Monde en 2017 ( « Tu me lis cette histoire ? » – et – « mon dinosaure s’appelle Darwin » – textes de Didier Lévy).
Depuis une quinzaine d’albums sont parus dans plusieurs pays , dont sa très fameuse série autour du personnage de Momoko, petite fille japonaise qui raconte son quotidien.
( « Momoko, une enfance japonaise », » les vacances de Momoko ) .
Outre ses illustrations qui mêlent infographie, encre au pinceau , crayon pastel, Kotimi est graveuse. A partir de la technique de l’eau forte et de la pointe sèche, elle expérimente, renouvelle et invente ; pareillement elle utilise la sérigraphie pour créer et réinterpréter des œuvres déclinées en variations. Alors, la couleur s’invite, en tâches, éclaboussures pour masquer ou faire surgir le noir.
Kotimi expose régulièrement en Europe et au Japon.
« Pour mes dessins et mes gravures, dans les lignes et les matières, je recherche la spontanéité, l’irrégularité, la non-symétrie et l’harmonie qui en constitue la musique. » (2017)
« Dans mes créations, je recherche des lignes et des matières spontanées, vivantes. Ce qui m’intéresse beaucoup, ce sont les jeux du hasard qui provoquent des « happenings » embêtants au départ, mais réservant de bonnes surprises! » (2021)
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le 17, 18, 19, 20 mars 2023
exposition de KOTIMI à l’espace privé de l’Art à la Page
» … L’ AUTRE MOI … «
Après le succès de ses albums autour de l’enfance de Momoko dans le Tokyo des années 1970-1980, Kotimi travaille sur la mémoire et les souvenirs avec une série de dessins et estampes : choses vues, cérémonies, costumes, proches et amis … ses estampes portent l’empreinte de ce retour vers un passé, pas si lointain ! A découvrir !
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Le temps d’un week-end , le 28, 29 et 30 Mai 2021
exposition des œuvres récentes de Kotimi à l’espace privé de l’Art à la Page
Au-delà de l’exposition, les œuvres de Kotimi sont visibles et en vente permanente sur le site de l’Art à la Page.
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Je suis illustratrice, graphiste, ingénieure papier, graveure… sculpteure, brodeuse… Je commence par illustrer pour Casterman, puis en 2003 l’album «Rendez-vous n’importe où » sort aux éditions Thierry Magnier avec l’auteur Thomas Scotto! J’illustre aussi pour Gallimard Jeunesse sur des textes d’Alexandre Jardin… « Mon arbre ami » écrit par Maïa Brami sort chez Casterman. Je réalise « L » de la collection Abécédaire aux éditions de l’Edune… Mon dernier album jeunesse, « Le Paradis d’une Puce », dont les illustrations sont des gravures sur bois, sort en 2014 aux éditions belges A pas de Loups.
En parallèle, j’ai un réel besoin de me renouveler. Mes voyages en Europe, en Laponie, au Mexique puis en Asie (Japon, Corée) nourrissent sans aucun doute ma création et ma production en gravure sur bois. Je réalise des livres d’artiste et certaines de mes gravures sont à l’Artothèque de Saint Cloud (92).
C’est à travers les analogies entre l’infiniment petit et l’infiniment grand que mon imagination me montre le chemin à prendre dans ma création… Je suis aussi graphiste et développe des projets d’illustrations en 3 dimensions/POP UP (paper Art) pensés aujourd’hui pour des spectacles. Enfin, je donne régulièrement des stages d’initiation à la gravure (bois,lino, plastique) et des stages de POP UP/3D aux enfants, aux adolescents et aux adultes. Qu’on se le dise !
Pour en savoir plus, https://www.facebook.com/ingridmonchydesigngraphique/
En 2017, nous décidons avec l’auteur Thomas Scotto de nous lancer dans la réimpression de notre album « Rendez-vous n’importe où » via une campagne Ulule qui grâce à vous est un véritable succès!
Le jour où Monsieur Mot a rencontré Madame Image, ils ont refait le monde …
Dans ma tête, les mots et les images sont, très souvent, intimement liés. Ils s’assemblent, se complètent, se détruisent, jouent et se nouent à l’infini. J’aime construire ce tissage entre mot et image, un peu comme si, ni les mots seuls, ni les images seules ne pouvaient traduire ce fil narratif qui s’emmêle dans mes pensées. J’essaie de délimiter, de traduire l’indéfinissable, l’entre-deux. La narration est en quelque sorte ma façon d’appréhender et apprivoiser le monde. Je suis un chemin fragile et ténu, j’essaie de ne pas perdre sa trace qui serpente entre le rêve et le réel, le rire et les larmes, la douceur ronde et l’éclatement. Fébrilité, passion, peur, angoisse, tristesse, rire, impatience, plaisir du trait, de la matière, de la couleur, magie des mots, pouvoir des mots-images, mirages, rêverie, absence, temps suspendu, une virgule, la pluie, le lointain à inventer, le jeu, l’espièglerie, l’attente, le silence, voici l’inventaire incongru de ma création.
Il y a les livres lents, les doux, les bruyants, ceux qu’on relit, ceux qu’on a lu une seule fois et qu’on n’oublie pas. Chaque ouvrage a sa vie. Une fois relié, le livre s’envole. Volera t il loin ? Je l’espère car les histoires tentent d’être sans limites, mes images débordent des pages. Le livre est une invitation au voyage imaginaire, et chaque lecteur, quelque soit son âge, fera son voyage, unique /…/
J’aime jouer avec des formes graphiques, des perspectives absurdes. Je n’ai pas l’impression d’avoir un langage graphique spécialement enfantin. Mes imperfections en dessin seraient-elles une sorte de définition de l’humanité qui cherche toujours à aller plus loin, plus haut, avec toutes ses maladresses ?
Anne Herbauts / 2002
Née en 1965, Delphine Grenier, diplômée des Arts décoratifs de Strasbourg est une artiste plasticienne et performeuse ; elle vit et travaille à Montreuil/Paris.
Son travail questionne qui nous sommes, notre place dans le monde, la relation à l’autre, à notre environnement en mutation.
Son œuvre se décline sur des supports multiples tels le dessin, l’estampe, la céramique, qu’elle complète par l’écriture et la performance.
Sa passion pour le Tango a amené Delphine Grenier à créer un livre d’artiste « Zootango », ensemble de 16 gravures originales sur cuivre jouant sur l’ombre et la lumière, édité à vingt-cinq exemplaires en 2012. Cette parution exceptionnelle a donné lieu à une exposition à la galerie, accompagnée d’une performance de l’artiste avec son homme en tissu.
Le travail de sculptures « Find the lady » (2018), inscrit dans la série « twins and double », explore la thématique de la gémellité. « Symbole de l’incommunicabilité des êtres, l’œuvre représente l’insupportable indivisibilité du lien, la nécessité et la difficulté d’être ensemble », avec le socle comme symbolisation de la relation fusionnelle.
La vaste série « Ceramic Whisper » (2020-2021) compose un inventaire fantasque et fragmenté d’un monde humain et animal en profonde mutation ; parallèlement « Animaux et virus » (2020), en écho à la pandémie et en clin d’œil à la recherche scientifique, dresse un inventaire de quelques spécimens, réalisés dans la tradition du dessin naturaliste.
Qui nous sommes passe par le corps . La série « While you sleep » ( travail en cours en 2021)- plaques de faïence ou de grès dessinées et morcelées – représente des femmes allongées, endormies, gisantes des temps moderne.
Frédéric Clément est auteur, artiste et concepteur de ses livres, romans et albums, dont beaucoup sont traduits en Europe, Asie, Etats-Unis.
Auteur à l’écriture poétique et onirique, visiteur du temps et des lieux, artiste glaneur et collecteur, entomologiste et botaniste de minuscules merveilles qui habitent ses images ou les détournent avec malice … ses œuvres incitent le regard par la richesse des compositions, des détails, des couleurs.
Un univers baroque, foisonnant, vibrant …qui trouve son prolongement à la Cachotterie, galerie qu’il a ouverte en 2016.
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A l’occasion de la parution de » Isidore Dé, couturier des fées » ( Saltimbanque éditions)
Frédéric Clément et Isabelle Chatellard exposent à la Cachotterie
du 6 novembre 2021 au 8 janvier 2022
May Angeli est née à Clichy en 1937.
Elle a fait ses études à l’Ecole des Métiers d’Art, puis passe un an à l’Ecole Estienne. Lors d’un séjour en Tunisie, elle rencontre un graveur sur bois qui lui fait découvrir la gravure. De retour à Paris, elle étudie cette technique à l’ADAC puis travaille la gravure en couleurs à l’Université d’été d’Urbino en Italie. Depuis elle illustre essentiellement en gravures.
Graver
« Pour moi, graver, c’est un plaisir du geste. C’est aussi posséder la maîtrise d’un outil , savoir entailler le bois et arrêter son geste juste au bon endroit, enlever les morceaux inutiles pour ne garder que les bons, ceux qui serviront à l’impression, sentir son odeur, celle de l’encre, ne jamais savoir exactement ce que l’on va découvrir à l’impression, en retournant le papier …. J’ai toujours été émerveillée par la dextérité des artisans ( le potier qui monte sa pièce, le pêcheur qui ramasse ses filets ..). et par tout ce qui appartient à ces pratiques d’un travail manuel . Et dans la gravure, je retrouve l’excitation intellectuelle de la création, jumelée avec l’aisance que possède l’artisan dans la pratique de son métier. »
Diplômée des Arts décoratifs de Strasbourg, Sandra Poirot Cherif est une artiste plasticienne et auteure illustratrice. Elle a publié de nombreux livres, notamment aux éditions Rue du monde.
Expérimentant sans cesse de nouvelles techniques plastiques et narratives, elle s’exprime depuis quelques années à travers la sérigraphie, explorant un monde très graphique, fait de traits forts et de couleurs vives.
Elle anime régulièrement de nombreux ateliers d’écriture, d’illustration et de sérigraphie à travers toute la France ; rencontres enrichissantes nourrissant son imaginaire plastique et narratif.
« Car ce que Sandra Poirot Cherif aime par-dessus tout, c’est raconter. Raconter des petites choses de la vie de tous les jours : des bonheurs, des chagrins, des colères, des rêves, des amoureux, des oiseaux, des gros ventres, des voyages et d’autres trucs importants… »
Michelle Daufresne, artiste « complète »
Si l’on cherche bien , on peut trouver trace des premiers dessins de Michelle Daufresne en 1952 dans la Semaine de Suzette, signés de son nom de jeune fille : Michelle Ferrier. Mais c’est réellement avec Vieux frère de petit balai , au Père Castor en 1970, qu’elle se fera connaître . Livre qui fera date dans l’histoire même de la Littérature pour la Jeunesse, tant par son thème : l’immigration africaine que le traitement de l’image .
Puis elle collabore avec les Editions du Cerf , L’Ecole des Loisirs et les Editions des Femmes avec un autre livre qui fera date en 1983 : Noémie la nuit. La rencontre avec Suzanne Bukiet, éditrice chez Syros Alternatives, sera décisive, donnant naissance aux quatre célèbres albums des Contes du poulailler, traduits dans de multiples langues. Michelle y raconte les aventures d’une poulette – Irma- qui choisit de vivre sa vie au grand dam des commères du poulailler ; autant de fables qui traitent de l’exclusion sociale, du racisme, du féminisme.
Et côté Illustrations …Michelle a toujours beaucoup dessiné dans l’indispensable carnet de croquis. De là cette liberté du trait et de l’image. Au fil des années, les aquarelles ont fait place à la matière et aux expérimentations. L’eau de javel, le sel, le sable, les collages. Le support n’est plus seulement du papier, mais du rhodoïd, papier de verre, tissu , selon le propos.
De larges fonds de peintures sont brossés pour évoquer l’ambiance – M.Daufresne travaille vite et retouche peu – puis apparaissent à la surface les éléments, en collages et matières. Ou alors pas de fonds, juste les éléments dépouillés et sobres sur le blanc du papier. C’est ainsi qu’en parallèle des livres, Michelle Daufresne mène un travail de peintre ( paysages de mer, natures mortes ), enrichissant constamment ces deux facettes de sa création par sa curiosité qui la conduit toujours à découvrir et essayer.
M Th Deveze
Il y a bien longtemps, ma formation d’architecte m’a appris la rigueur.
Mais mon besoin de liberté m’a dirigé ensuite vers l’illustration. J’ai alors beaucoup travaillé pour la jeunesse, en particulier pour les éditions
de La Marelle et Ipomée qui sont les premiers à m’avoir fait confiance. J’aime lorsque l’image, qui se forme dans mon cerveau à la lecture d’un texte,
vient frétiller au bout de mes doigts et se poser sur ma feuille. J’imagine alors les couleurs et je caresse le papier avec mes pinceaux.
Bref, tout ça est une grande histoire de sensualité. Bien plus tard, j’ai découvert que j’étais un illustrateur qui aime particulièrement les mots. Du coup, pour Albin Michel, Bilboquet et surtout Actes Sud, j’ai conçu des livres
qui montrent la grande richesse de la langue française. Puis, comme si les mots et les images pouvaient vivre leur propre vie,
j’ai créé deux petits livres atypiques aux éditions du Rouergue qui m’ont vraiment échappés.
Et j’ai bien l’intention de continuer ! Aujourd’hui, en complément de mon travail d’illustrateur je suis peintre. J’ai grand plaisir à créer des images autonomes qui n’ont pas besoin d’un texte pour exister et qui n’ont pas forcément le livre comme support. Certains de ces tableaux sont exposés à la galerie l’Art à la Page.
Elzbieta (1936-2018) est une artiste plasticienne, qui, parallèlement à son travail pour « grandes personnes », a écrit et illustré une soixantaine d’albums pour les enfants depuis 1972, année de parution à Londres de son premier livre sous le titres « the adventures of little mops ».
Nombreux sont ceux traduits dans de multiples langues, comme « Flon-Flon et Musette », sur le thème de la guerre. Pou illustrer, Elzbieta s’est amusée à utiliser des techniques et matériaux différents, pour ne jamais se lasser et toujours expérimenter, ce qu’elle disait « partager avec les enfants ».
Alain Gauthier ( 1931-2020), affichiste, peintre et illustrateur.
Alain Gauthier est né et a grandi à Paris. Il acquiert sa formation d’affichiste au prestigieux atelier Paul Colin . Dans les années soixante, soixante-dix, il réalise un grand nombre d’affiches publicitaires ( entre autres pour les chaussures Bally, Hoover, Danone, le champagne Castelanne, la Poste, etc …). Beaucoup sont conservées à la bibliothèque Forney.
En parallèle, sa notoriété lui amène des commandes de couvertures de livres, de magazines et d’illustrations tant pour la France que l’étranger ( Etats-Unis, Japon, Allemagne).
En peinture et illustration, Ses mondes, surréalistes et oniriques, sont souvent comparés à ceux de prestigieux aînés : l’univers de Delvaux, de Hammershoï côté couleurs ( camaïeux de gris ), de Balthus .
Et parmi ses plus prestigieuses collaborations, on trouve des livres édités par François Ruy Vidal , des illustrations pour les contes de Michel Tournier à la demande de ce dernier , une interprétation de « la Belle et la Bête » et « Alice au pays des merveilles » , puis les deux re visitations de Perrault sur des textes de Anne Ikhlef ( Seuil ).
Même si l’artiste vit intensément ses personnages, se glissant dans la peau de la Bête ou du révérend Dodgson alias Lewis Carroll, il n’en reste pas moins que « le monde entier est une scène » , et il est entendu pour Alain Gauthier que l’histoire est comprise entre les pages d’un livre . A partir de là, on comprend que chaque illustration est un théâtre, avec sa propre transposition intellectuelle, sa structuration dans l’espace, sa mise en page, ses couleurs .
Et le plus souvent, avec chacun de ses livres, Alain Gauthier , grand amoureux des trains et des gares , nous invite à une sorte de « voyage intérieur » .
Forêt noire, est une promenade dans les tréfonds de l’imaginaire et des rêves ….
En chemin j’ai rencontré … la lune, le loup, le dévoreur, l’ours
… Au détour de chaque page c’est un personnage du petit peuple des contes, qui est invité à se joindre à la ronde. Les uns et les autres quittent les sombres illustrations pour prendre vie sous un trait de sanguine et naviguer entre les pages.
Sous la forme d’une double narration, Natali Fortier donne vie à cette drôle de troupe. Elle traverse le livre comme on traverse sa nuit pour parvenir au matin, à la lumière, au jeu retrouvé.
L’EXPOSITION se compose de :
10 illustrations au fusain encadrées en bois chêne ( format : 85 ou 90/70 cm par cadre )
10 illustrations à la sanguine encadrées en bois chêne ( format : 50/40 cm par cadre )
croquis et/ou volumes à mettre en vitrines
« C’est aujourd’hui le grand jour, mon cœur bat très fort », dit le petit Achille
C’est le grand départ pour toute la communauté des oiseaux, et chacun livre ses impressions, ses appréhensions, son enthousiasme …
bref s’y prépare et commente en quelques mots ce grand événement tout proche …
nous les suivons, sur un fil jusqu’à leur envol …. et la jeune Lili sera aussi de la partie !
Un livre jubilatoire et joyeux pour les petits, mais pour les grands également !
Un livre qui met en scène des oiseaux et oiselles tendres, facétieux, timides … tous croqués avec tendresse et plein de couleurs, grâce à la magie du dessin au crayon et pastel de Natali Fortier.
L’EXPOSITION présente :
18 dessins originaux du livre, 5 illustrations originales d’oiseaux « échappés » de ses autres albums (encadrements 50/40 cm en bois chêne) ainsi que des oiseaux en volumes et « jeux d’oiseaux » créés par l’artiste … pour jouer avec les enfants
Dans sa boutique Tic Tic, Monsieur Madeleine, infatigable voyageur et chineur curieux, vend ses trouvailles et ses souvenirs les plus précieux …..
inventaire poétique et malicieux au charme mystérieux, symbole du temps qui passe …
qui ravira petits parents et grands enfants … et tous les fervents du Magasin ZinZin paru en 1995.
L’exposition présente l’ensemble des oeuvres du livre accompagnées de ses boîtes d’objets rares !
15 cadres ( encadrement blanc) 32/42 cm – 14 boîtes
Après la vaste fresque de « Nous, notre Histoire », Yvan Pommaux poursuit sa collaboration avec Christophe Ylla-Somers pour livrer une version très documentée de « la Commune » dans la collection Grandes images de l’Histoire, à l’école des loisirs.
Des prémices de la Commune, jusqu’à la terrible semaine sanglante de la fin mai 1871, les deux auteurs expliquent et font revivre ce temps important de notre Histoire. Yvan Pommaux le met magistralement en images.
L’exposition propose l’ensemble des pages de maquette et des originaux de l’album. Il sera intéressant de remarquer les changements intervenus dans le texte et l’image, entre la page de maquette et la version définitive.
Les illustrations de Yvan Pommaux, grands formats de 50/65, à l’encre de chine , sont des œuvres d’art à découvrir.
L’exposition comprend : 24 œuvres encadrées ( bois noir – marie louise grise) // 4 pages de maquette (variantes) à mettre en vitrines
BABA YAGA, raconté par Rose Celli et illustré par Pauline Kalioujny ( Père Castor, 2018).
Un conte russe magnifiquement interprété par Pauline Kalioujny, pour tous, petits et grands !
L’exposition se compose de vingt illustrations originales et croquis encadrés avec cartels
« Il était une fois, une petite fille qui vivait avec son père et sa belle-mère.
_ Va chez ta tante, ma soeur, lui dit celle-ci, et demande-lui une aiguille et du fil pour te coudre une chemise.
Avec pour seule aide son courage et sa gentillesse, la fillette part affronter la terrible BABA YAGA »
Une exposition pour aborder le conte, son histoire, et l’œuvre de l’artiste !
Une exposition artistique, une exposition ludique, à présenter de préférence sous forme « d’installation », qui fonctionne à la carte selon les espaces, les publics et les budgets puisque :
Déjà distinguée à Bologne en 2016, Kotimi a fait une entrée remarquée dans le monde de l’image et de l’édition avec deux albums édités par Rue du Monde en 2017 : « Tu me lis cette histoire ? » et « Mon dinosaure s’appelle Darwin » (textes de Didier Lévy).
Conjointement, hors-livre, Kotimi travaille l’estampe ( eau-forte, pointe-sèche); à découvrir sur ce site, à la rubrique des ventes d’oeuvres.
Pour « tu me lis cette histoire? » Kotimi travaille à l’encre et au pinceau, de façon très épurée, avec juste quelques notes ou traits de couleurs . Ses représentations de personnages très stylisés sont emprunts de tradition dans une interprétation d’une grande liberté.
« Mon dinosaure s’appelle Darwin », dans le même esprit mais avec des notes colorées plus denses, explique l’évolution aux jeunes enfants avec de grandes planches pour accompagner le texte.
Plusieurs albums sont en cours … pour des parutions 2018 et 2019 !!
Une exposition // 22 oeuvres encadrées // à la découverte d’une artiste talentueuse, à l’univers très personnel.
Kotimi se déplace éventuellement pour rencontrer son jeune public dans les écoles et les médiathèques.
Promenons-nous, dans les bois (Thierry Magnier, 2017) est un album leporello pour les plus petits qui découvriront l’histoire avec gourmandise…
Mais c’est aussi un album à partager à tous les âges par les thèmes abordés : le conte ( référence au rouge duPetit Chaperon Rouge qui rencontre le loup dans la forêt), la célèbre comptine « promenons-nous dans les bois »…, la nature et bien évidemment l’écologie et la protection des forêts.
Les oeuvres sont au trait, à la plume et l’encre de chine noire, avec pour seule couleur le rouge.
L’exposition présente l’ensemble des illustrations de l’album, 14 oeuvres encadrées en chêne, dont quatre très longs formats ( de 52 x 194 cm) , ainsi qu’un texte introductif.
Avec Marcel et Giselle, Natali Fortier nous propose sa version revisitée d’Hansel et Gretel. Tout à la fois conte, récit initiatique, fable gourmande dans laquelle sérieux et humour se mêlent … et une fin heureuse pour tous !Et pour prolonger l’exposition, Natali Fortier a créé un jeu de plateau et des volumes
Ainsi, l’exposition propose plusieurs modules au choix :
François Place … « voyageur de papier ». Il écrit et illustre depuis plus de vingt ans des contes, des récits, des histoires qui tournent autour de l’idée du voyage.
Ainsi est né l’atlas des géographes d’Orbaé – paru aux éditions Casterman entre 1996 et 2000.
Cet Atlas, dont chaque carte a la forme d’une lettre de l’alphabet, est un voyage immobile qui emprunte les grandes routes d’autrefois, les routes des épices ou de la soie, les grandes navigations des explorateurs, les divagations des pèlerins et des vagabonds. On y croise des îles cannibales et des rois mystérieux, des géographes désorientés et des joueurs de tambour, des princes exilés et des pays disparus.
Vingt six pays, Vingt-six voyages sur les routes de l’imaginaire …
L’exposition propose une sélection de 3 à 11 « pays » en fonction des projets, des espaces et des budgets.
de cinq à sept illustrations par pays // formats 38×38 – 38×56 – 38×44- 38x
L’exposition présente quinze planches originales du sourire de la montagne ( Gallimard, 2013)
L’histoire : Un vieux roi a rapporté de ses nombreux voyages une statuette d’argile d’un bouddha au sourire paisible; il décide d’en faire une grande sculpture dans la falaise qui domine son petit royaume. Immense, radieuse, elle sera visible de très loin afin de redonner force et courage aux voyageurs qui franchissent les hautes et dangereuses montagnes. C’est une tâche bien difficile de faire sourire la pierre, tout en haut des échafaudages, mais le vieux roi veut y parvenir, pour lui, pour tous ceux qui viendront après lui, et surtout pour sa petite fille qui l’accompagne chaque jour.
Une fable philosophique et poétique pour petits et grands, illustrée de grandes planches dessinées au pinceau, à l’encre et l’aquarelle.
13 cadres en chêne 50/71 cm – 2 cadres 50/65 cm – 1 introduction 50/40 cm
Pour le plus grand bonheur des jeunes lecteurs, Geoffroy de Pennart propose régulièrement des albums et histoires avec IGOR le loup ; mais entre temps est apparu GEORGES le dragon, nouveau héros de ses livres.
Aussi, l’exposition se propose d’explorer en images originales les six derniers albums de G.de Pennart, tous aux éditions Kaléidoscope :
Au total, 31 illustrations originales encadrées , accompagnées d’un Jeu-Imagier du Loup et du Dragon -petites images encadrées à décrypter et reconnaitre.
« Mon goût pour le motif remonte à loin …. dans mes dessins d’enfance je remplissais tout l’espace donné; j’y mettais beaucoup de couleur et ne laissais jamais de blanc….
Lorsque l’Art à la Page m’a proposé d’en faire le thème principal d’une exposition ( Noël 2013) et d’un livre, dans l’esprit d’un livre d’artiste, j’étais pleinement en accord.
J’ai alors travaillé sur des carnets moleskine uniquement au crayon de papier ou au crayon de couleur, sans jamais utiliser la gomme ! en alternant les formats, les thèmes, la couleur. Frôler le » trop »; jouer avec les pleins et les vides; être dans un monde clos; avoir l’impression de faire un désordre dans un cadre donné et précis; du désordre dans l’ordre!
la nature en général – arbres, végétaux, insectes – reste une première source d’inspiration; j’agrandis une aile de mouche, je stylise une plume, j’accumule des fruits! et puis je mélange la narration à la décoration. parce que les motifs me racontent une histoire! d’où le titre » des motifs ou presque ». ( I.Chatellard)
Pendant plusieurs années Elzbieta a accumulé – quasi quotidiennement- des centaines de dessins à la plume dans des carnets. Elle nommait ce travail « son Journal » . Ces dessins forment la base de toute l’oeuvre à venir ; c’est pourquoi il nous a paru important de les montrer, de les éditer, pour la plupart, rassemblés en un volume.
la technique que j’employais consistait à construire, au moyen de griffures d’encre, des couches plus ou moins profondes de fins grillages superposés. Il me semblait parfois, – car de ces griffures j’ai dû en accumuler des millions,- être un merle qui gratte la terre. D’autres fois c’était comme si j’accumulais des brindilles pour me construire un abri. Mes traits brûlaient le papier comme l’auraient faits des étincelles, des poussières incandescentes qui meurent durant l’instant qu’elles mettent à faire leur bref trajet. Peut-être est-ce pour cela que ces dessins ont la couleur des cendres ? /…/
Jusque là, je n’avais pas trouvé le fil d’Ariane de ma propre voie. Je n’étais pas encore installée dans ma propre mine. A partir du moment où j’ai accepté de n’avoir pas d’autre moyen que cette modeste façon d’agir, quand j’ai, en somme, converti en décision personnelle ce qui m’était imposé du dehors par mon impécuniosité, mon vrai travail a pu commencer. Ce n’était pas un acquiescement aussi clair que cela bien entendu. Ces choses-là vous arrivent, se font par errements obscurs avande de devenir des évidences /…/ Elzbieta
May Angeli nous raconte ce temps »hors temps » qui s’installe lorsqu’elle a terminé un livre ( texte et images-gravures ). Temps des voyages, des promenades, sens en éveil. Temps de gestation, genèse d’un prochain livre.
May Angeli nous fait partager son univers de sensations, d’odeurs, de couleurs, de récits.
Nous sommes avec elle au coeur de sa création.
Dans la véranda … journée de fin d’été en famille …. une femme, la narratrice, cherche à s’isoler pour lire.
Lecture, certes mais sans cesse contrariée par les bruits, les voix familières, ses sensations, ses souvenirs, ses propres pensées et au fil des heures … la lumière et les ombres bougent, tournent, ce jusqu’à l’arrivée du soir.
» plus d’ombre au sol, le vent est tombé. coucou !… on t’attend, tu sais ! «
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Béatrice Poncelet a édité ses principaux albums aux éditions du Seuil , tous identifiables par les jeux de lettres qui s’y déploient dans le champ même de l’image.
Ses textes s’inscrivent du côté du récit, de la réfléxion, de l’introspection, de la sensation, de l’impression.
Chaque album est une partition avec ses successions de » mouvements » et ses tonalités.
Anne Brouillard, lieux réels, lieux imaginaires est tout à la fois cahier et catalogue d’art.
Catalogue de peintures et dessins de « lieux rééls », croisés une fois seulement, aperçus d’un train, ou empruntés quotidiennement ; de « lieux imaginaires », rêvés, évoqués par d’autres ou venus de l’enfance …
cahier de mots choisis parmi les notes et les textes écrits par Anne Brouillard dans ses carnets qui l’accompagnent partout. Ces mots, mis en regard des images suggèrent l’univers de l’artiste et son rapport à la création.
Mercredi 22 mars 2000
Les choses ne sont plus que des silhouettes grises dans l’étrange brume-soleil du soir !
dimanche 8 août 2010 – train Louvain/Ostende
Une gare. Un sol lisse et gris. un ciel menaçant. Des gens. Des inconnus. Eux aussi ont leur vie, leurs pensées, leur passé. L’aiguille rouge de l’horloge tourne autour du cadran. Le train attend son heure, qu’elle fasse encore deux tours.
Un petit album-catalogue, autour des contes et de leurs héros revisités dans le désordre par Natali Fortier , et courant sur trois parties: Qui est qui ? Tout peut arriver et Qui mange qui ? avec une mention toute particulière au Chaperon Rouge et au Petit Poucet.
On y trouve des dessins, peintures, volumes en cubes, sculptures « à bascule » ; le tout sur un superbe texte de l’artiste, véritable fil rouge qui court à travers les contes.
« Olala! Son nez s’allonge, s’allonge, un pic, une trompe ? Non un mensonge. »
Un album-catalogue, véritable inventaire des figures et masques créés par Natali Fortier (terre, bois, matériaux de récupération, papier mâché); ceux-là mêmes qui habitent les murs de son atelier, changent, s’en vont pour laisser place et naissance à d’autres … Un univers fabuleuxqui questionne …
et pour les accompagner, Natali Fortier les a « mis en mots »
« Il n’écrivait bien que sous l’eau, posé à sa table un aquarium. Toutes les quinze minutes, il y plongeait sa tête /…/
La lionne s’en balance, elle s’élance entre ciel et terre, entre chienne et louve /…/
L’effeuilleuse n’était pas douée; Elle était toute entièrement un bégaiement. »
Sara aime la musique; entre autre le jazz et la musique classique pour piano. Cet album raconte une histoire, sans texte. Un pianiste en concert, la partition, la musique ( que l’on croit entendre), le public … et sa petite fille. Toute la sensibilité de Sara passe dans le mouvement de tristesse, puis de gaieté lorsqu’il découvre la présence l’enfant qui lui sourit .
Un album en papier déchiré avec l’austérité du noir et blanc, qui permet des effets d’ombre et de lumière, afin que le lecteur devienne « spectateur » . Pour tous les âges !
Album flamboyant et austère tout à la fois, en papier déchiré. Très peu de couleurs : le noir de la nuit, le rouge du rideau de scène et de la robe de « la dame en rouge », le jaune-brun de l’animal, le blanc du papier.
Sous arrière-plan de concert de chant avorté, il est question de solitude, de peine, d’amitié, de consolation. Sara aborde ici un thème important de son oeuvre : le rapport humain/animal en miroir.
Un magnifique album, pour tous !
A la fois livre d’images pour les petits et découverte de l’univers d’une de nos plus grandes illustratrices, cet imagier monographique présente le monde de Sara, ses images, ses mots, ses techniques diverses (papier déchiré, croquis, peinture à l’huile …).
47 mots choisis librement, 47 images inédites pour les représenter, des commentaires de l’artiste en bas de page en forme de journal intime, de carnet de bord ou de voyage. Le tout dans un classement alphabétique avec un cahier bibliographique en fin de volume.
Un petit musée aussi bien pour les jeunes enfants, le public scolaire, que les professionnels du livre, de l’image et de l’enfance.
Un format broché avec rabats pour ouvrir la première collection de L’Art à la Page -éditions (images images), prolongement naturel de l’activité de la galerie.
Le 5è imagier est un véritable catalogue d’art contemporain.
Alain Gauthier a choisi 47 mots, créé 47 images pour les représenter, assorties de commentaires personnels comme autant de portes entrouvertes sur son atelier et son imaginaire. De A comme Alice à V comme Voyage, en visitant naturellement M comme Miroir et Masque, le L de Loup et de Lune, on retrouve les images surréalistes chères à l’auteur mais on y découvre aussi éléments des biographiques, lectures et musiques fétiches, illustrations, tableaux, dessins, photos.
Alain Gauthier affichiste de métier, a beaucoup travaillé pour la presse et la publicité. Il est aussi un des grands noms de la littérature jeunesse depuis les années 1980. Publié initialement chez Grasset et Ruy Vidal, il est une figure emblématique du catalogue Ipomée comme celui de Rageot et la Farandole. Son illustration des contes de Michel Tournier (Seuil) comme son interprétation d’Alice, de Peau d’Ane, du Chaperon Rouge et de la Belle et la Bête font date.
Il a également publié un livre d’artiste à l’Art à la Page en 2005 : Alice ou les chemins de la Mémoire.
» Tous les procédés qui permettent de réaliser des images m’intéressent. Toutes les images m’intéressent. Surtout celles en deux dimensions et celles qui ne bougent pas ; je fais de moins en moins de hiérarchie entre les œuvres, je veux dire en général, pas seulement entre les miennes. Dans mes collections, cohabitent pêle-mêle des reproductions de chefs-d’œuvre réputés et de n’importe quoi. Tout est à plat, personne n’est favorisé. D’ailleurs, pour la plupart d’entre elles, il s’agit d’images imprimées. L’imprimerie ? Le grand égalisateur d’images !
A travers les années, j’ai utilisé de nombreuses façons de faire apparaître des représentations, d’ailleurs il me semble que c’est cela que je fais depuis toujours : essayer comme ci ou comme ça et encore autrement, pour découvrir ce que ça donne. J’aime inventer des techniques inédites. Je n’explique pas mes ruses. Je pense avec mes yeux.
Pour la première fois, dans cet imagier, j’ai pu exposer un échantillonnage de quelques unes de mes façons de faire à travers les années. Cela a été un grand plaisir que de les réunir. Des images anciennes qui parfois ne m’appartiennent plus, mais dont la reproduction ici m’a permis de me les réapproprier, côtoient des images récentes. Des aventures compliquées dont je pensais qu’elles resteraient inconnues à jamais, montrent ici un bout de fil. Quelques unes de ces pages indiquent même, discrètement, le sens de certaines de mes réflexions sur l’image et la vision. »
Elzbieta
Voir également: » La nostalgie aborigène « .
Sous le titre « Jouer les Multiples », L’Art à la Page présente des estampes de cinq artistes, dont Ingrid MONCHY.
Cinq artistes, cinq points de vue avec le papier comme support et l’estampe comme « mode d’expression » …
Pour cette exposition, Ingrid Monchy expose plusieurs séries de gravures sur bois autour du végétal …. fruits, légumes, variations dans les couleurs et les fonds …. dont le mixeur fait partie intégrante !
Sous le titre « Jouer les Multiples », L’Art à la Page présente des estampes de cinq artistes dont Sandra Poirot Cherif.
Cinq artistes, cinq points de vue avec le papier comme support et l’estampe comme « mode d’expression » …
Sandra Poirot Cherif expose des sérigraphies très colorées dans lesquels l’humour et le fantastique
se cotoient et nous questionnent … A découvrir !
Sous le titre « Jouer les Multiples », L’Art à la Page présente des estampes de cinq artistes dont Thomas Perino.
Cinq artistes, cinq points de vue avec le papier comme support et l’estampe comme « mode d’expression » …
Thomas Perino travaille la gravure sur bois, en noir et blanc, pour faire ressortir la géométrie des lignes .
Une magnifique oeuvre à découvrir !
Dans le cadre de l’exposition UN CABINET DE CURIOSITES, présentant des oeuvres « inédites et surprenantes » de dix artistes … CHANTAL AUBIN est l’une des artistes invités avec une magnifique série de portraits, variations à l’encre de chine sur papier de riz, qui accompagnent son texte intitulé « le cavalier et la jeune Chinoise »
L’exposition présente des œuvres très diverses de facture et de sensibilité, de quatre artistes, sur le thème de l’arbre et de la forêt. Chaque univers se complète et se répond parfaitement apportant une seconde lecture aux œuvres de chacun.
Philippe Davaine excelle dans l’art du trait et du dessin à la pierre noire, que ce soit dans la précision de stupéfiantes coloquintes, dans de magnifiques croquis d’arbres ployés par le vent, ou dans l’épaisseur de bois touffus. Le velouté et la fragilité du dessin renforçant la sensibilité de l’expression .. . et il nous ouvre également ses carnets de croquis afin d’y découvrir de petits paysages au pastel, dessinés in situ !
L’exposition de rentrée présente les travaux récents de Natali Fortier, dessins et volumes.
Côté dessins, il s’agit d’une importante série au fusain sur de grands formats papier. Le plus souvent, peu de blanc, pas de marge, car Natali Fortier utilise alors tout l’espace. Les formes surgissent des profondeurs du noir, jouent avec les gris, parfois un rouge presque brique. Pour quelques uns c’est le trait qui prédomine, donnant vie et sens à des espaces blancs. Noir sur blanc, blanc sur blanc, blanc sur noir.
Natali Fortier travaille ses dessins sans croquis, sans repentir possible. C’est « la main » qui trace et dessine. Ses compositions: des êtres hybrides, difformes et magiques, magnifiques et inquiétants hommes-oiseaux, loups et chiens, qui semblent prendre autonomie et vie sur le papier. Tous ils nous regardent ? échangent ? questionnent ? Qui sont-ils ? témoins d’un autre monde, de nos peurs, envers de nous-mêmes ?
Les volumes, créations récentes, répondent aux dessins et à leur questionnement: certains masques en terre ne sont ni hommes ni bêtes, ou plutôt les deux, ou sujets à d’étranges métamorphoses (homme poisson). Ailleurs un oiseau est perché sur un globe, là des ombrelles apprivoisent soleil et couleur pour raconter une histoire … la vôtre, la mienne, la nôtre ?
l’exposition est une magnifique « promenade immersion » dans l’oeuvre de l’artiste
Pour son exposition à la galerie, Michel BOUCHER a délaissé l’illustration pour créer une large série d’images à l’esprit « délicieusement » et « malicieusement » vintage … dans lesquelles on retrouve son goût des mots et des expressions, son humour et sa complicité avec un non sens « so british », son élégance dans la fantaisie …
l’une des séries est un clin d’œil au dessinateur avec ses récupérations de « bouts de crayons » d’atelier comme prétexte à une vaste fresque d’objets et personnages en action ou prenant la pose. Une autre est un clin d’œil aux planches encyclopédiques, accumulations ou inventaires d’objets à observer et comparer .
La présentation de cette exposition se regarde, se lit, se joue comme un puzzle aux multiples pièces qui s’emboîtent, se complètent et se répondent
Sous le titre « Entre autres choses », la galerie propose des oeuvres récentes de l’artiste en lien avec « l’objet ». Cependant il ne s’agit nullement de « natures mortes » mais bien plutôt de véritables « portraits » d’objets qui se présentent le plus souvent chacun seul en gros plan sur la toile ou le papier
Variations ou variantes … jeux des supports, formats et techniques, dessin au carbone ou dessin en négatif sur feuille de carbone, papiers assemblés, aquarelle, acrylique ou huile sur toile ou kraft, plats en céramique …
L’objet est aussi » meuble » … chaise, canapé, armoire, table; parfois dépeint et mis en scène dans son « étrange et humoristique » relation à l’humain.
Et en prolongement, installation sonore – le fer à ressasser- récit à deux voix qui s’entrecroisent …
Sous le titre « Jouer les Multiples », L’Art à la Page présente des estampes de cinq artistes, dont KOTIMI.
Cinq artistes, cinq points de vue avec le papier comme support et l’estampe comme « mode d’expression » …
Pour cette première exposition, Kotimi nous propose une magnifique série – eau forte et pointe séche –
Dans le cadre de l’exposition UN CABINET DE CURIOSITES, présentant des oeuvres « inédites et surprenantes » de dix artistes … YVAN POMMAUX est l’un des artistes invités avec deux grandes toiles d’empreintes de plaques d’égoûts. .
Une exposition dédiée aux plus-petits, mais pas seulement …
Exposition à « quatre mains » avec des oeuvres de Catherine Pineur et Emile Jadoul, tous deux auteurs et illustrateurs d’albums.
Avec Catherine Pineur, on s’immerge dans la peinture, dans la couleur, avec ses héros miroirs … il s’agit de Martha l’oie, d’Achille le petit cochon, d’Alfred l’oiseau … Mais pour l’exposition, l’artiste a également travaillé la couleur sur de grandes toiles qui en deviennent presque abstraites, en leporello qui se déploie entre vert, jaune, bronze tout au long d’un carnet, sur de grands calques qui apportent transparence et mystère …
Avec Emile Jadoul, on se situe côté trait et dessin, avec cette série de lapin-oiseau sur papier pelure, avec des monotypes, avec des maisons enveloppes, des maisons sous cloche, des carnets percés de fenêtres qui jouent la transparence, des carnets qui sont de vrais petits théâtres …. il y a aussi Léon le petit pingouin qui se raconte dans plusieurs albums et beaucoup de langues …
A venir découvrir !!
Pour la rentrée, la galerie propose une exposition-événement « ludique » et « festive » de cinq artistes autour du thème de la Série.
Isabelle Chatellard est l’une des artistes invitées … avec des Séries de motifs au crayon noir et au crayon de couleur, merveilles d’inventivité, de délicatesse, de fantaisie … accompagnés de croquis et carnets